Gosto que me tomes
me abras
me invadas
Me voltes e tornes
me envolvas
e faças
Gosto que me entornes
me abraces
me lavres
Me beijes e bebas
me enlaces
e largues
Gosto que me voltes
me pegues
me mates
Me dês um nó
cego
e depois me desates
Deixar uma marca no nosso tempo como se tudo se tivesse passado, sem nada de permeio, a não ser os outros e o que se fez e se não fez no encontro com eles,
Editado por Eduardo Graça
terça-feira, outubro 15
domingo, outubro 13
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (13)
Quando soube da atribuição do Prémio Nobel “pela sua importante obra literária, que foca com penetrante seriedade os problemas que se colocam nos nossos dias à consciência dos homens”, Albert Camus escreveu nos Cadernos: Prémio Nobel: estranho sentimento de desânimo e melancolia. Aos vinte anos, pobre e nu, conheci a verdadeira fama”.
Camus afirmou então que o Prémio deveria ter sido atribuido a André Malraux e manifestou dúvidas acerca da sua própria capacidade e força criadora que sempre o atormentaram. Após o anúncio da atribuição do Nobel sujeitou-se a ataques odiosos, que o não deixaram indiferente e comentou: “Assustado com aquilo que me acontece e que não pedi. E, para cúmulo, ataques tão infames que o coração se me aperta.”(Cadernos).
Mas Camus, segundo todos os testemunhos, não podia, nem queria, recusar o Prémio. Telefonou, de imediato, à mãe, que sempre viveu na Argélia, como que a agradecer à sua origem a honra que lhe tinha batido à porta. Escreveu a Jean Grenier, o seu professor e mentor intelectual : “(…) quando recebi a notícia, o meu primeiro pensamento foi, depois de minha mãe, dirigido ao senhor. Sem o senhor, sem essa mão efectuosa que estendeu à criança pobre que eu era, sem a sua instrução e o seu exemplo nada disto tinha acontecido.” (citado a partir de Roger Quilliot).
René Char, um amigo de todas as horas, não cabia em si de contente e manifesta esse contentamento de várias formas incluindo um artigo publicado, logo em 26 de Outubro de 1957, no Figaro littéraire, intitulado “Je veux parler d’ un ami”.
No ínicio de Dezembro de 1957 Camus partiu com a mulher, Francine, para Estocolmo e, em todas as suas aparições em público, tinha a consciência que devia estar preparado para ser atacado a propósito da sua discrição a respeito do conflicto na Argélia que estava no auge.
Albert Camus , a 10 de Dezembro de 1957, recebeu das mãos do Rei Gustavo VI da Suécia o diploma e, no banquete que se seguiu, proferiu o seu discurso de agradecimento. Logo num dos dias seguintes escreveu a Jean Grenier descrevendo, de forma sintética, o que sentia: “A corrida acaba, o touro está morto, ou quase.”
Albert Camus – discurso de 10 de Dezembro de 1957
Dircurso pronunciado, segundo a tradição, na Câmara Municipal de Estocolmo, no fim do banquete que encerrava as cerimónias da atribuição dos Prémios Nobel. (Versão integral em francês.)
Alguns excertos:
Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n'ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S'il m'est nécessaire au contraire, c'est qu'il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes.
(...)
C'est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'obligent à comprendre au lieu de juger. Et s'ils ont un parti à prendre en ce monde ce ne peut être que celui d'une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne règnera plus le juge, mais le créateur, qu'il soit travailleur ou intellectuel.
(...) l'écrivain peut retrouver le sentiment d'une communauté vivante qui le justifiera, à la seule condition qu'il accepte, autant qu'il peut, les deux charges qui font la grandeur de son métier : le service de la vérité et celui de la liberté. Puisque sa vocation est de réunir le plus grand nombre d'hommes possible, elle ne peut s'accommoder du mensonge et de la servitude qui, là où ils règnent, font proliférer les solitudes. Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s'enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l'on sait et la résistance à l'oppression.
(...)
Ces hommes, nés au début de la première guerre mondiale, qui ont eu vingt ans au moment où s'installaient à la fois le pouvoir hitlérien et les premiers procès révolutionnaires, qui furent confrontés ensuite, pour parfaire leur éducation, à la guerre d'Espagne, à la deuxième guerre mondiale, à l'univers concentrationnaire, à l'Europe de la torture et des prisons, doivent aujourd'hui élever leurs fils et leurs œuvres dans un monde menacé de destruction nucléaire.
(...)
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.
(...)
Je n'ai jamais pu renoncer à la lumière, au bonheur d'être, à la vie libre où j'ai grandi. Mais bien que cette nostalgie explique beaucoup de mes erreurs et de mes fautes, elle m'a aidé sans doute à mieux comprendre mon métier, elle m'aide encore à me tenir, aveuglément, auprès de tous ces hommes silencieux qui ne supportent, dans le monde, la vie qui leur est faite que par le souvenir ou le retour de brefs et libres bonheurs.
Ramené ainsi à ce que je suis réellement, à mes limites, à mes dettes, comme à ma foi difficile, je me sens plus libre de vous montrer pour finir, l'étendue et la générosité de la distinction que vous venez de m'accorder, plus libre de vous dire aussi que je voudrais la recevoir comme un hommage rendu à tous ceux qui, partageant le même combat, n'en ont reçu aucun privilège, mais ont connu au contraire malheur et persécution. Il me restera alors à vous en remercier, du fond du cœur, et à vous faire publiquement, en témoignage personnel de gratitude, la même et ancienne promesse de fidélité que chaque artiste vrai, chaque jour, se fait à lui-même, dans le silence.
Camus afirmou então que o Prémio deveria ter sido atribuido a André Malraux e manifestou dúvidas acerca da sua própria capacidade e força criadora que sempre o atormentaram. Após o anúncio da atribuição do Nobel sujeitou-se a ataques odiosos, que o não deixaram indiferente e comentou: “Assustado com aquilo que me acontece e que não pedi. E, para cúmulo, ataques tão infames que o coração se me aperta.”(Cadernos).
Mas Camus, segundo todos os testemunhos, não podia, nem queria, recusar o Prémio. Telefonou, de imediato, à mãe, que sempre viveu na Argélia, como que a agradecer à sua origem a honra que lhe tinha batido à porta. Escreveu a Jean Grenier, o seu professor e mentor intelectual : “(…) quando recebi a notícia, o meu primeiro pensamento foi, depois de minha mãe, dirigido ao senhor. Sem o senhor, sem essa mão efectuosa que estendeu à criança pobre que eu era, sem a sua instrução e o seu exemplo nada disto tinha acontecido.” (citado a partir de Roger Quilliot).
René Char, um amigo de todas as horas, não cabia em si de contente e manifesta esse contentamento de várias formas incluindo um artigo publicado, logo em 26 de Outubro de 1957, no Figaro littéraire, intitulado “Je veux parler d’ un ami”.
No ínicio de Dezembro de 1957 Camus partiu com a mulher, Francine, para Estocolmo e, em todas as suas aparições em público, tinha a consciência que devia estar preparado para ser atacado a propósito da sua discrição a respeito do conflicto na Argélia que estava no auge.
Albert Camus , a 10 de Dezembro de 1957, recebeu das mãos do Rei Gustavo VI da Suécia o diploma e, no banquete que se seguiu, proferiu o seu discurso de agradecimento. Logo num dos dias seguintes escreveu a Jean Grenier descrevendo, de forma sintética, o que sentia: “A corrida acaba, o touro está morto, ou quase.”
Albert Camus – discurso de 10 de Dezembro de 1957
Dircurso pronunciado, segundo a tradição, na Câmara Municipal de Estocolmo, no fim do banquete que encerrava as cerimónias da atribuição dos Prémios Nobel. (Versão integral em francês.)
Alguns excertos:
Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n'ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S'il m'est nécessaire au contraire, c'est qu'il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes.
(...)
C'est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'obligent à comprendre au lieu de juger. Et s'ils ont un parti à prendre en ce monde ce ne peut être que celui d'une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne règnera plus le juge, mais le créateur, qu'il soit travailleur ou intellectuel.
(...) l'écrivain peut retrouver le sentiment d'une communauté vivante qui le justifiera, à la seule condition qu'il accepte, autant qu'il peut, les deux charges qui font la grandeur de son métier : le service de la vérité et celui de la liberté. Puisque sa vocation est de réunir le plus grand nombre d'hommes possible, elle ne peut s'accommoder du mensonge et de la servitude qui, là où ils règnent, font proliférer les solitudes. Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s'enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l'on sait et la résistance à l'oppression.
(...)
Ces hommes, nés au début de la première guerre mondiale, qui ont eu vingt ans au moment où s'installaient à la fois le pouvoir hitlérien et les premiers procès révolutionnaires, qui furent confrontés ensuite, pour parfaire leur éducation, à la guerre d'Espagne, à la deuxième guerre mondiale, à l'univers concentrationnaire, à l'Europe de la torture et des prisons, doivent aujourd'hui élever leurs fils et leurs œuvres dans un monde menacé de destruction nucléaire.
(...)
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.
(...)
Je n'ai jamais pu renoncer à la lumière, au bonheur d'être, à la vie libre où j'ai grandi. Mais bien que cette nostalgie explique beaucoup de mes erreurs et de mes fautes, elle m'a aidé sans doute à mieux comprendre mon métier, elle m'aide encore à me tenir, aveuglément, auprès de tous ces hommes silencieux qui ne supportent, dans le monde, la vie qui leur est faite que par le souvenir ou le retour de brefs et libres bonheurs.
Ramené ainsi à ce que je suis réellement, à mes limites, à mes dettes, comme à ma foi difficile, je me sens plus libre de vous montrer pour finir, l'étendue et la générosité de la distinction que vous venez de m'accorder, plus libre de vous dire aussi que je voudrais la recevoir comme un hommage rendu à tous ceux qui, partageant le même combat, n'en ont reçu aucun privilège, mais ont connu au contraire malheur et persécution. Il me restera alors à vous en remercier, du fond du cœur, et à vous faire publiquement, en témoignage personnel de gratitude, la même et ancienne promesse de fidélité que chaque artiste vrai, chaque jour, se fait à lui-même, dans le silence.
sábado, outubro 12
POLITICA - 22
Escrevendo diretamente na tela após uma visita rápida a Salamanca - para participar numa iniciativa da Caritas - caindo num quase vazio de debate politico tolhido pela informação e contrainformação em torno do Orçamento de Estado para 2014. Nos USA a situação da crise orçamental é muitíssimo mais delicada não pela dimensão do país, se comparado com o nosso, mas pelo efeito global que essa crise ameaça provocar. Curioso e notável, além da situação dos USA: a Alemanha ainda não tem governo após as eleições legislativas - buscando uma solução; em França as sondagens apontam para o crescimento da FN (extrema direita) ameaçando uma vitória nas próximas eleições europeias. Estes temas estão ausentes do debate interno apesar de dizerem respeito a países centrais do ocidente, de cujas economias e orientações politicas dependem muitas das soluções para a Europa e o Mundo ... e também para Portugal.
sexta-feira, outubro 11
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (12)
Camus publicou em vida dezanove obras, de 1937 a 1959, entre as quais se destacam os romances (“L’Étranger” em 1942, “La Peste” em 1947), as novelas (“La Chute” em 1956, “L’Exil et le Royaume” em 1957) as peças de teatro (“Caligula” e “Le Malentendu" em 1944, “L’État de siège" em 1948, “Les Justes” em 1950), e os ensaios (“L’Envers et l’Endroit" em 1937, “Noces” em 1939, “Le Mythe de Sisyphe” em 1942, “Les lettres à un ami allemand” em 1945, “L´Homme révolté” em 1951 e”LÊté” em 1954). É necessário anda juntar três recolhas de ensaios políticos (“Les Actuelles”), “Les deux Discours de Suède” (pronunciados aquando da atribuição do Nobel) e a contribuição para a obra de Arthur Koestler intitulada “Réflexions sur la peine capitale”.
Outras obras foram editadas após a sua morte entre as quais se contam o “diário” dos seus pensamentos e leituras, assim como notas de trabalho, publicado sob o título “Carnets”; o diploma de estudos superiores de 1936: “Métaphysique chrétienne et néoplatonisme”, publicado pela “La Pléiade”; o romance inédito, “La Morte heureuse”, cuja redacção data de 1937; o manuscrito inacabado, encontrado na pasta de Camus depois do acidente de viação que o vitimou:“Le Premier Homme”, esboço do que viria a tornar-se o seu grande romance quasi autobiográfico e ainda a sua correspondência com o amigo Jean Grenier.
Outras obras foram editadas após a sua morte entre as quais se contam o “diário” dos seus pensamentos e leituras, assim como notas de trabalho, publicado sob o título “Carnets”; o diploma de estudos superiores de 1936: “Métaphysique chrétienne et néoplatonisme”, publicado pela “La Pléiade”; o romance inédito, “La Morte heureuse”, cuja redacção data de 1937; o manuscrito inacabado, encontrado na pasta de Camus depois do acidente de viação que o vitimou:“Le Premier Homme”, esboço do que viria a tornar-se o seu grande romance quasi autobiográfico e ainda a sua correspondência com o amigo Jean Grenier.
PORTUGAL
Mar Português
Ó mar salgado, quanto do teu sal
São lágrimas de Portugal!
Por te cruzarmos, quantas mães choraram,
Quantos filhos em vão rezaram!
Quantas noivas ficaram por casar
Para que fosses nosso, ó mar!
Valeu a pena? Tudo vale a pena
Se a alma não é pequena.
Quem quere passar além do Bojador
Tem que passar além da dor.
Deus ao mar o perigo e o abismo deu,
Mas nele é que espelhou o céu.
quinta-feira, outubro 10
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (11)
Havia uma porta embutida na parte argamassa na qual se podia ler: “Cantina agrícola Mme. Jacques.” Filtrava-se luz pela frincha inferior. O homem imobilizou o cavalo junto dela e, sem descer, bateu. Acto contínuo, uma voz sonora e decidida inquiriu: “Quem é?” “Sou o novo gerente da propriedade do Santo Apóstolo. A minha mulher vai dar à luz. Preciso de ajuda.” Ninguém respondeu. Passado um momento, foram levantados ferrolhos e a porta entreabriu-se. Descortinou-se a cabeça negra e ondulada de uma europeia de faces cheias e nariz um pouco abaulado acima dos lábios grossos. “Chamo-me Henri Carmery. Pode ir junto de minha mulher? Tenho de chamar o médico.” (…) O médico olhou-o com curiosidade. “Não tenha medo, que tudo há-de correr bem.” Cormery volveu para ele os olhos claros, fitou-o calmamente e declarou com uma ponta de cordialidade: “Não tenho medo. Estou habituado aos golpes duros do destino.” (…) A chuva tombava com mais intensidade no telhado antigo e velho. O médico procedeu a um exame sob os cobertores. Em seguida, endireitou-se e pareceu sacudir algo na sua frente. Soou um pequeno grito. “É um rapaz”, anunciou. “E bem constituído.” “Começa bem”, disse a dona da cantina. “Com uma mudança de casa.” A mulher árabe riu no canto e bateu as palmas duas vezes.
Albert Camus, in O Primeiro Homem
Albert Camus, in O Primeiro Homem
quarta-feira, outubro 9
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (10)
Como já antes escrevi algures, aquando da minha última estadia em Faro de férias, por sinal, curtas demais, o alfarrabista que faz venda na esquina da rua que frequento, trouxe-me um conjunto de livros de Camus em português. Sempre aparece uma surpresa. Desta vez fiquei a saber que existe mais um livro de autor português acerca de Camus: “Do Absurdo à Solidariedade – a visão do mundo de albert camus”, de Hélder Ribeiro. O livro é muito interessante, pelo menos para mim, e estou a finalizar a sua leitura. Foi dele que repesquei a citação seguinte que tem o interesse de, para surpresa de muitos, reforçar a ideia de que Camus não se considerava um autor existencialista o que muitos estudiosos da sua obra têm assinalado de forma abundante. Qual o interesse da questão? Que mais não seja a citação evidencia como os autores são desapropriados do seu papel e do lugar da sua obra na história e se toma por verdade adquirida uma mentira vulgar.
Eis a citação de Camus cujas fontes, referenciadas no livro em apreço, aqui se omitem:
Começo a estar ligeiramente (muito ligeiramente) incomodado pela confusão contínua que me confunde com o existencialismo. Enquanto o mal-entendido passa nos jornais, a coisa não é tão grave. Mas ao chegar às revistas, prova bastante a falta de informação em que se encontra a crítica. Uma vez que Troyat escreve que toda a peça de A. Camus não é senão uma ilustração dos princípios existencialistas de J.-P. Sartre, sinto-me na obrigação de precisar três pontos:
3 – Não é pelo facto de dizermos que o mundo é absurdo que se aceita a filosofia existencialista. Nesse caso, 80% dos passageiros do metro, a acreditarmos nas conversas que aí ouvimos, são existencialistas. E não posso acreditar nisso. O existencialismo é uma doutrina completa, uma visão do mundo, que supõe uma metafísica e uma moral.
(Postado em 30 de setembro de 2012. Abordo um tema dos mais interessantes a respeito de Camus. Porquê? Porque refuta, nas palavras do próprio, o autor existencialista que não assume ter sido e, na verdade, não foi. Palavras escritas ainda nos tempo de uma relação fraternal com Sartre que havia de romper-se de forma brutal mais tarde - outro dos temas que valerá a pena abordar.)
Eis a citação de Camus cujas fontes, referenciadas no livro em apreço, aqui se omitem:
Começo a estar ligeiramente (muito ligeiramente) incomodado pela confusão contínua que me confunde com o existencialismo. Enquanto o mal-entendido passa nos jornais, a coisa não é tão grave. Mas ao chegar às revistas, prova bastante a falta de informação em que se encontra a crítica. Uma vez que Troyat escreve que toda a peça de A. Camus não é senão uma ilustração dos princípios existencialistas de J.-P. Sartre, sinto-me na obrigação de precisar três pontos:
1 – Calígula foi escrito em 1938. Nessa época, o existencialismo francês não existia na sua versão actual, ateia. Nesse tempo, ainda Sartre não tinha publicado as obras onde devia dar forma a essa filosofia.
2 – O único livro de ideias que eu escrevi – Le Mythe de Sisyphe – foi dirigido precisamente contra as ideias existencialistas. Uma parte dessa crítica aplica-se ainda, no seu espirito, à filosofia de Sartre.3 – Não é pelo facto de dizermos que o mundo é absurdo que se aceita a filosofia existencialista. Nesse caso, 80% dos passageiros do metro, a acreditarmos nas conversas que aí ouvimos, são existencialistas. E não posso acreditar nisso. O existencialismo é uma doutrina completa, uma visão do mundo, que supõe uma metafísica e uma moral.
Embora me aperceba da importância histórica desse movimento, não tenho suficiente confiança na razão para entrar num sistema. Não nutro muito gosto pela demasiado célebre filosofia existencial e, para dizer tudo, creio que as suas conclusões são falsas. Mas ela representa, pelo menos, uma grande aventura do pensamento. Sartre e eu não acreditamos em Deus, é verdade. E também não acreditamos no racionalismo absoluto. Não, não sou existencialista. Sartre e eu ficamos admirados de ver os nossos nomes sempre associados.
Pensamos mesmo um dia publicar um pequeno anúncio onde assinaremos não ter nada em comum e nos recusaremos a responder ao que cada um deve ao outro. Porque, enfim, é uma brincadeira. Sartre e eu publicámos todos os nossos livros antes de nos conhecermos. E quando nos conhecemos foi para constatar as nossas diferenças. Sartre é existencialista e o único livro de ideias que eu publiquei era dirigido contra as filosofias ditas existencialistas. (Postado em 30 de setembro de 2012. Abordo um tema dos mais interessantes a respeito de Camus. Porquê? Porque refuta, nas palavras do próprio, o autor existencialista que não assume ter sido e, na verdade, não foi. Palavras escritas ainda nos tempo de uma relação fraternal com Sartre que havia de romper-se de forma brutal mais tarde - outro dos temas que valerá a pena abordar.)
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (9)
Há rostos que se casam estreitamente com uma parte inteira dos nossos impulsos e com os quais comunicamos tão bem desde o princípio, que se torna impossível pensar séria e justamente diante deles, mas unicamente falar docemente, silenciosamente, utilizando palavras gastas e baças, às quais só o sentimento de uma íntima cumplicidade confere um novo valor.
Albert Camus, in Escritos de Juventude - “O PÁTIO” (Abril de 1933):
terça-feira, outubro 8
segunda-feira, outubro 7
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (8)
A um mês do dia em que se celebra o centenário do nascimento de Albert Camus (7/11/1913) aqui vos deixo algumas imagens ilustrando a sua dedicação, e amor, pelo teatro (e pelas mulheres), pelos filhos (gémeos), pelos amigos (na fotografia com Char) e pelo jornalismo.
domingo, outubro 6
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (7)
Tanto tempo passado, como decifrar os caminhos do meu encontro com Albert Camus? Sou levado a crer que me seduziu o ambiente mediterrânico que trespassa a sua escrita. Talvez me tenha atraído o autor existencialista, que hoje sei não ter sido, ou a sua atracção pelo tema do suicídio, ou o alcance político que o apego à defesa da liberdade assume no seu pensamento e acção cívica.
O que sei é que um dia pelos meus vinte anos, ou talvez dezanove, cursando um curso superior da área das ciências económicas, caíram-me nas mãos os três pequenos volumes dos Cadernos editados, em Portugal, na Colecção Miniatura, pela Livros do Brasil. Devo tê-los comprado por iniciativa própria, buscando o mero prazer da leitura, impulsionado pela curiosidade de conhecer um autor/personagem, oriundo do sul, como eu, atraído pela sua escrita concisa, demasiado perfeita, segundo alguns detractores, feita de fragmentos que se sobrepõem e interagem.
A minha memória navega por entre uma nebulosa repleta de impressões fortes mas difusas. A escrita fragmentada ajudou, certamente, no entusiasmo da escolha e os sublinhados, a traço grosso, que os livros estoicamente suportaram, testemunham a cronologia íntima de um leitor frente ao objecto do seu desejo.
No Cadernos I, ao cimo, na página 25, escrevi, a esferográfica azul, em perfeito alinhamento gráfico com a palavra Abril, “ – 3 – 1968 – Faro – Cais”. O texto sublinhado de Camus cuja leitura datei diz mais acerca da minha escolha que todas as palavras que possa escrever:
“Primeiros dias de calor. Sufocante. Todos os animais estão deitados. Quando o dia começa a declinar, a natureza estranha da atmosfera por cima da cidade. Os ruídos que nela se elevam e se pedem como balões. Imobilidade das árvores e dos homens. Pelas esplanadas mouros de conversa à espera que venha a noite. Café torrado, cujo aroma também se eleva. Hora suave e desesperada. Nada para abraçar. Nada onde ajoelhar, louco de reconhecimento.”
Esta, como outras das minhas escolhas de juventude, podia ser uma escolha actual. As minhas escolhas actuais vão mais além mas encaminham-se, quase sempre, para uma faceta da reflexão de Camus em que olha a mãe natureza e os outros homens com assumido desprendimento pelas coisas materiais sempre deixando transparecer um problema nunca resolvido na sua vida: a sua relação com o sucesso. Como transparece no texto final do Caderno nº 1:
“ (…) Não é necessário entregarmo-nos para parecer mas apenas para dar. Há muito mais força num homem que não parece senão quando é preciso. Ir até ao fim, é saber guardar o seu segredo. Sofri por estar só, mas por ter guardado o meu segredo venci o sofrimento de estar só. E hoje não conheço maior glória que viver só e ignorado. Escrever, minha profunda alegria! (…)”
O prazer dos meus reencontros com Camus renasce quando afloram à memória os momentos felizes da minha juventude, vivida sob o céu azul nas terras do sul, entre uma sinfonia de abraços apertados como se cada dia fora a despedida do mundo, o último dia, o primeiro do último abraço, aquele que marca o prazer de tudo começar. Quente a juventude, rebelde a paixão.
“ … a criança morrera naquele adolescente magro e vigoroso, de cabelos revoltos e olhar arrebatado, que trabalhara todo o Verão para levar um salário para casa e acabava de ser nomeado guarda-redes titular da equipa do liceu e, três dias antes, saboreara pela primeira vez, quase desfalecido, o contacto com a boca de uma jovem.” *
Como tantos outros leitores apaixonados também sinto que em cada livro leio sempre o mesmo livro e, passados 50 anos sobre a trágica morte de Camus, sou capaz de ouvir os seus passos por entre as suas palavras e a actualidade do seu pensamento não deixa nunca de me surpreender:
« Aquilo a que chama cepticismo das novas gerações – mentira. Desde quando o homem que recusa acreditar no mentiroso é o céptico”*
*«O Primeiro Homem»
Publicado em As Artes entre as Letras, edição de 11 de Agosto de 2010
sábado, outubro 5
sexta-feira, outubro 4
5 de OUTUBRO
Toda a noite ouço o estampido brutal do canhão, que por vezes chega ao auge, para depois cair sobre a cidade um silêncio mortal, um silêncio pior. Que se passa? Distingo o assobio das granadas, e de quando em quando, um despadaçar de beiral que cai à rua. E isto dura até de madrugada. De manhã as tropas do Rossio rendem-se e os marinheiros desembarcam na Alfândega. Às oito e meia está proclamada a República. Passa aqui na Rua de S. Mamede um resto de Caçadores 5, soldados exaustos, entre populares que os aclamam.
O rei fugiu. Um genro do Cayola, oficial de Infantaria 16, contou ao Maximiliano: Acompanham-no no parque das Necessidades o Sabugosa, o Faial, o Tarouca e o Ravara. Um deles dizia-lhe: - Vossa Majestade já fez o que tinha a fazer. – O rei estava lívido e num gesto maquinal tirava e metia os anéis nos dedos.
Um farmacêutico da Ericeira assegurou que o viu chegar a Mafra dentro dum automóvel. O D. Afonso embarcou no Estoril, mostrando aos que o acompanharam até ao fim uma carteira com duzentos mil réis. – É o que levo ... – A D. Amélia partiu também de Sintra para Mafra. Tinha-se espalhado entre o povo que fora a raínha quem mandara assassinar o dr. Bombarda. Se a apanham matam-na.
Raúl Brandão
Memórias “O meu diário”– Volume II
Perspectivas & Realidades
O rei fugiu. Um genro do Cayola, oficial de Infantaria 16, contou ao Maximiliano: Acompanham-no no parque das Necessidades o Sabugosa, o Faial, o Tarouca e o Ravara. Um deles dizia-lhe: - Vossa Majestade já fez o que tinha a fazer. – O rei estava lívido e num gesto maquinal tirava e metia os anéis nos dedos.
Um farmacêutico da Ericeira assegurou que o viu chegar a Mafra dentro dum automóvel. O D. Afonso embarcou no Estoril, mostrando aos que o acompanharam até ao fim uma carteira com duzentos mil réis. – É o que levo ... – A D. Amélia partiu também de Sintra para Mafra. Tinha-se espalhado entre o povo que fora a raínha quem mandara assassinar o dr. Bombarda. Se a apanham matam-na.
Raúl Brandão
Memórias “O meu diário”– Volume II
Perspectivas & Realidades
quinta-feira, outubro 3
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (5)
OS DEVERES DA AMIZADE AJUDAM A SUPORTAR OS PRAZERES DA SOCIEDADE
A frase em título, respigada dos meus sublinhados dos Cadernos, é uma das que mais me marcou, aquando da primeira leitura da obra de Camus, pelos meus 20 anos, era ele somente um pouco mais velho, como autor, do que eu como seu leitor. Aquela frase contém todo um programa de vida, que tentei tomar como meu, e sublinhei-a a traço grosso. Sei, hoje, como o esquecimento mata as ilusões da juventude. Mas nunca me esqueci dessa leitura inaugural de Camus, através dos Cadernos, e entendi, mais tarde, o significado profundo da sua obra que, ao longo dos anos, fui sendo capaz de ler, e reler, penetrando mais fundo no âmago da sua interpretação dos acontecimentos do seu tempo e da visão de um homem confrontado com o absurdo da existência.
PABLO NERUDA
"E numa certa manhã tudo ardia,
numa manhã o fogo
saltava da terra
devorando os seres,
e ardia,
havia pólvora,
e sangue.
Bandidos com aviões e mouros,
bandidos com anéis nos dedos e duquesas,
bandidos com frades negros e suas bendições
vinham pelo céu matar crianças,
e o sangue delas escorria pelas ruas
sem ruído algum, corria como sangue de criança.
Chacais que seriam alvo de desprezo de outros chacais,
pedras que o cardo seco morderia
e cuspiria, víboras que as próprias víboras abominariam!
Face a face com vocês vi o sangue
da Espanha erguer-se
para afogá-los em uma onda
de orgulho e de facas!
Generais
traidores:
vejam minha casa morta,
vejam a Espanha alquebrada:
de todas as casas sai um metal
que arde,
em vez de flores,
mas de cada oco da Espanha
a Espanha emerge
e de cada criança morta sai um rifle
com olhos,
e de cada crime nascem balas
que um dia encontrarão o caminho
do coração de vocês.
E vocês me perguntarão:
por que os poemas dele
não falam de sonhos, e de folhas
e dos grandes vulcões de sua terra natal.
Venham e vejam o sangue nas ruas,
venham e vejamo sangue nas ruas,
venham e vejam o sangue nas ruas!"
Pablo Neruda
(Excerto do poema “Explico Algunas cosas” de Pablo Neruda, citado por Harold Pinter na Conferência de atribuição do Prémio Nobel da Literatura.)
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Explico algunas cosas
Preguntaréis: ¿Y dónde están las lilas?
¿Y la metafísica cubierta de amapolas?
¿Y la lluvia que a menudo golpeaba
sus palabras llenándolas
de agujeros y pájaros?
Os voy a contar todo lo que me pasa.
Yo vivía en un barrio
de Madrid, con campanas,
con relojes, con árboles.
Desde allí se veía
el rostro seco de Castilla
como un océano de cuero.
Mi casa era llamada
la casa de las flores, porque por todas partes
estallaban geranios: era
una bella casa
con perros y chiquillos.
Raúl, ¿te acuerdas?
¿Te acuerdas, Rafael?
Federico, ¿te acuerdas
debajo de la tierra,
te acuerdas de mi casa con balcones en donde
la luz de junio ahogaba flores en tu boca?
¡Hermano, hermano!
Todo
eran grandes voces, sal de mercaderías,
aglomeraciones de pan palpitante,
mercados de mi barrio de Argüelles con su estatua
como un tintero pálido entre las merluzas:
el aceite llegaba a las cucharas,
un profundo latido
de pies y manos llenaba las calles,
metros, litros, esencia
aguda de la vida,
pescados hacinados,
contextura de techos con sol frío en el cual
la flecha se fatiga,
delirante marfil fino de las patatas,
tomates repetidos hasta el mar.
Y una mañana todo estaba ardiendo
y una mañana las hogueras
salían de la tierra
devorando seres,
y desde entonces fuego,
pólvora desde entonces, y desde entonces
sangre.
Bandidos con aviones y con moros,
bandidos con sortijas y duquesas,
bandidos con frailes negros bendiciendo
venían por el cielo a matar niños,
y por las calles la sangre de los niños
corría simplemente, como sangre de niños.
¡Chacales que el chacal rechazaría,
piedras que el cardo seco mordería escupiendo,
víboras que las víboras odiarían!
¡Frente a vosotros he visto la sangre
de España levantarse
para ahogaros en una sola ola
de orgullo y de cuchillos!
Generales
traidores:
mirad mi casa muerta,
mirad España rota:
pero de cada casa muerta sale metal ardiendo
en vez de flores,
pero de cada hueco de España
sale España,
pero de cada niño muerto sale un fusil con ojos,
pero de cada crimen nacen balas
que os hallarán un día el sitio
del corazón.
Preguntaréis: ¿por qué su poesía
no nos habla del sueño, de las hojas,
de los grandes volcanes de su país natal?
¡Venid a ver la sangre por las calles,
venid a verla sangre por las calles,
venid a ver la sangre por las calles!
Pablo Neruda
quarta-feira, outubro 2
ALBERT CAMUS - CENTENÁRIO (4)
“Je comprends ici ce qu´on appelle gloire: le droit d´aimer sans mesure. Il n´y a qu´un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de femme, c´est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer.»
Albert Camus, in “Noces à Tipasa” - Argel 1938
Stèle en mémoire des "Noces à Tipaza" d'Albert Camus
Albert Camus, in “Noces à Tipasa” - Argel 1938
Stèle en mémoire des "Noces à Tipaza" d'Albert Camus
terça-feira, outubro 1
POLITICA - 20
Um dia após as eleições autárquicas os comentadores
invadiram os écrans. É natural. Peroram acerca dos resultados e tudo o mais. São
de todas as qualidades e feitios os comentadores com mais ou menos vulto em
credibilidade e audiência. São úteis os comentadores pois preenchem o tempo e
no nosso país, em regra, não falam mal dos políticos nem lançam a politica na
lama. Na apreciação dos resultados destas eleições persiste para mim um enigma
e atrevo-me a entrar num terreno que nem conheço muito bem mas intuo como
relevante na vida dos partidos e das suas lideranças. Ora supondo que o PS,
apesar de perder votos face às anteriores eleições autárquicas, ganhou 149+1 presidências
de Câmara num total de 308, ou seja, quase metade, e os resultados são
alicerçados, no caso do PS, em escolhas pelas concelhias partidárias dos candidatos, como pode alguém ameaçar a liderança de Seguro? As
concelhias são a base de apoio dos líderes partidários. Ganhando quase metade das presidências em outros tantos concelhos, gostemos ou não de
Seguro, o resultado destas autárquicas foram o melhor terreno eleitoral para o reforçar como líder
do PS. Os partidos, vencedores ou vencidos, são a
base da democracia e pela parte que me toca não confio, sem prejuízo dos seus
méritos, nos chamados candidatos independentes. Antes prefiro um candidato partidário que assume com honra a derrota do que um independente a dar lições de moral do alto do palanque da vitória.
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