Fotografia daqui
As sondagens dos últimos dias mostram Ségolène Royal e Sarkozi empatados após um longo período em que o candidato da direita surgia na frente. Quererá isto dizer alguma coisa?
Curiosamente Jean Daniel mostra, na sua crónica de ontem, entusiasmo pelo desempenho de Ségolène após ter participado num comício pela primeira vez desde 1981:
“Ségolénistes ou pas, les dernières prestations de la candidate ne devraient ni irriter ni décevoir les Français qui se veulent encore de gauche. Restituer au peuple ses trois couleurs, lui dire que cela le rend plus universel, donc, déjà, plus européen, lui rappeler qu’aimer la France est le meilleur moyen de la faire aimer de ceux que l’on accueille, souligner que pour arracher les conquêtes sociales, il a fallu que la nation eût d’abord, selon le mot de Renan, une « âme », rien de tout cela ne devrait susciter la moindre polémique. J’étais en tout cas sur les lieux du crime. Il ne semble pas qu’à Marseille on ait été choqué ce soir-là par « la Marseillaise ». Il y a longtemps que je ne suis plus familier des meetings. Le dernier était à Toulouse, pour Mitterrand, en 1981. Il s’était surpassé. Il n’en a rien été pour Ségolène, jeudi dernier. Mais c’est précisément ce qui m’a déconcerté : c’est qu’avec une telle économie de moyens elle ait pu si souvent susciter l’enthousiasme.»
As sondagens dos últimos dias mostram Ségolène Royal e Sarkozi empatados após um longo período em que o candidato da direita surgia na frente. Quererá isto dizer alguma coisa?
Curiosamente Jean Daniel mostra, na sua crónica de ontem, entusiasmo pelo desempenho de Ségolène após ter participado num comício pela primeira vez desde 1981:
“Ségolénistes ou pas, les dernières prestations de la candidate ne devraient ni irriter ni décevoir les Français qui se veulent encore de gauche. Restituer au peuple ses trois couleurs, lui dire que cela le rend plus universel, donc, déjà, plus européen, lui rappeler qu’aimer la France est le meilleur moyen de la faire aimer de ceux que l’on accueille, souligner que pour arracher les conquêtes sociales, il a fallu que la nation eût d’abord, selon le mot de Renan, une « âme », rien de tout cela ne devrait susciter la moindre polémique. J’étais en tout cas sur les lieux du crime. Il ne semble pas qu’à Marseille on ait été choqué ce soir-là par « la Marseillaise ». Il y a longtemps que je ne suis plus familier des meetings. Le dernier était à Toulouse, pour Mitterrand, en 1981. Il s’était surpassé. Il n’en a rien été pour Ségolène, jeudi dernier. Mais c’est précisément ce qui m’a déconcerté : c’est qu’avec une telle économie de moyens elle ait pu si souvent susciter l’enthousiasme.»
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