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Sublinhados de Leitura das Obras Completas – Introdução (1)
(…) Sous la triple forme du théâtre, du roman et de l’essai, Camus explore ce qu’il a lui-même appelé le «cycle de l’absurde»; il affirmera, beaucoup plus tard,* qu’il avait «un plan précis» quand il a commencé son œuvre ; après l’absurde et la «négation» viendraient la révolte et « le positif » ; et il envisageait un troisième «étage», le cycle de Némésis, autour du thème de l’amour auquel devait appartenir Le Premier Homme. Aussi étonnante que soit cette vue si claire de l’avenir, qui se manifeste, dès cette époque, dans ses Carnets ou ses lettres, on sait qu’il construira son œuvre, effectivement, selon cette succession de «cycles». (…)
Si l’expérience de l’existence est à l’origine de cette prise de conscience, si Camus examine de près – quoi qu’on en ait dit – l’existentialisme chrétien ou athée, il refuse d’être confondu avec les philosophes existentialistes : ce n’est pas l’En-soi, ou le Pour-soi, qui l’intéresse, mais la manière d’appréhende le monde, l’Histoire, la relation à soi et aux autres.
* Au moment de la remise du prix Nobel, en 1957.
(1) In “Oeuvres complètes” – I (1931-1944) Gallimard, Introduction par Jacqueline Lévi-Valensi.
Sublinhados de Leitura das Obras Completas – Introdução (1)
(…) Sous la triple forme du théâtre, du roman et de l’essai, Camus explore ce qu’il a lui-même appelé le «cycle de l’absurde»; il affirmera, beaucoup plus tard,* qu’il avait «un plan précis» quand il a commencé son œuvre ; après l’absurde et la «négation» viendraient la révolte et « le positif » ; et il envisageait un troisième «étage», le cycle de Némésis, autour du thème de l’amour auquel devait appartenir Le Premier Homme. Aussi étonnante que soit cette vue si claire de l’avenir, qui se manifeste, dès cette époque, dans ses Carnets ou ses lettres, on sait qu’il construira son œuvre, effectivement, selon cette succession de «cycles». (…)
Si l’expérience de l’existence est à l’origine de cette prise de conscience, si Camus examine de près – quoi qu’on en ait dit – l’existentialisme chrétien ou athée, il refuse d’être confondu avec les philosophes existentialistes : ce n’est pas l’En-soi, ou le Pour-soi, qui l’intéresse, mais la manière d’appréhende le monde, l’Histoire, la relation à soi et aux autres.
* Au moment de la remise du prix Nobel, en 1957.
(1) In “Oeuvres complètes” – I (1931-1944) Gallimard, Introduction par Jacqueline Lévi-Valensi.
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