Fotografia daqui
Nos inícios de 1958, no meio de uma troca de correspondência com notícias circunstanciais, surge uma referência a um herói incógnito da Resistência.
Em 24 de Fevereiro de 58 Char escreve um postal a Camus: “ (…) Arthur Charmasson, le brave Arthur, a dû être amputé du pied gauche, à la suite d’un accident. Cela m’a bouleversé. Cette bonne bête des bois tout à coup mutilée … »
Camus responde a 3 de Março : « Cher René, Quelle triste nouvelle! Je pense à cet homme, si plein de poids, si « vertical » - et cette atteinte à sa force ! Comme il doit être triste ! Dites-lui beaucoup d’affections de ma part. (…)
Numa outra carta, Char escreve a Jacques Dupin, descrevendo o acidente e uma memória do seu passado como resistente:
“ (…) Mon vieux compagnon, alors que j’avait couvert de mon sang sous l’Occupation quand il me prit dans ses bras après mon accident et me porta à travers les Allemands présents qui me cherchaient, et me sauva, mon vieux compagnon, je l’ai porté dans mes bras à mon tour. […] ce genre d’épreuve est terrible. Arthur durant le trajet de L’Isle à Cavaillon ne cessait de me répéter : « René, fais un miracle. » Ne souris pas, Jacques – c’est cela la fraternité, la confiance en l’homme, cette croyance de bête naïve, dans les cas extrêmes. Je suis bouleversé. »
Nos inícios de 1958, no meio de uma troca de correspondência com notícias circunstanciais, surge uma referência a um herói incógnito da Resistência.
Em 24 de Fevereiro de 58 Char escreve um postal a Camus: “ (…) Arthur Charmasson, le brave Arthur, a dû être amputé du pied gauche, à la suite d’un accident. Cela m’a bouleversé. Cette bonne bête des bois tout à coup mutilée … »
Camus responde a 3 de Março : « Cher René, Quelle triste nouvelle! Je pense à cet homme, si plein de poids, si « vertical » - et cette atteinte à sa force ! Comme il doit être triste ! Dites-lui beaucoup d’affections de ma part. (…)
Numa outra carta, Char escreve a Jacques Dupin, descrevendo o acidente e uma memória do seu passado como resistente:
“ (…) Mon vieux compagnon, alors que j’avait couvert de mon sang sous l’Occupation quand il me prit dans ses bras après mon accident et me porta à travers les Allemands présents qui me cherchaient, et me sauva, mon vieux compagnon, je l’ai porté dans mes bras à mon tour. […] ce genre d’épreuve est terrible. Arthur durant le trajet de L’Isle à Cavaillon ne cessait de me répéter : « René, fais un miracle. » Ne souris pas, Jacques – c’est cela la fraternité, la confiance en l’homme, cette croyance de bête naïve, dans les cas extrêmes. Je suis bouleversé. »
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