domingo, julho 1

CAMUS/CHAR E O NOBEL - 1957

Posted by PicasaCamus e Francine na cerimónia do Nobel
Estocolmo – Dezembro de 1957

O episódio do Nobel, atribuído a Camus em 1957, suscitou as mais diversas reacções. Muitos ficaram, como sempre acontece, condoídos, outros enraivecidos, mas Char, como seria de esperar, entusiasmado, escreveu-lhe, assim que soube da notícia, no dia 17 de Outubro de 1957:

"Mon cher Albert,
J’espére, je crois que l’on ne nous dit pas ce qui ne sera pas. Donc cette assurance dans la presse m’incite déja sans réserve à me réjouir et à truover ce jeudi 17 octobre 1957 le meilleur, le plus éclairé, oui le meilleus jour depuis long-temps pour moi entre tant de jours désespérants.
Je vous pris d’accepter, en souvenis d’aujourd’hui, cette petite boîte qui me sauva la vie jadis dans le Maquis et que j’ai conservée comme une relique vraiment intime.
Je vous presse la main fort, affectueusement, fraternellement,
René Char"

Duas notas:
1. Camus escreveu nos “Cadernos” nesse dia: “Nobel. Étrange sentiment d’accablement et de mélancolie. À vingt ans, pauvre, et nu, j’ai connu la vraie gloire. Ma mère.”

2. Ainda nos “Cadernos", em 19 de Outubro, escreveu acerca dos ataques a que estava a ser sujeito: “Effrayé par ce qui m’arrive et que je n’ai pas démandé. Et pout tout arranger attaques si basses que j’en ai le coeur serré. Rebatet ose parler de ma nostalgie de commander des pelotons d’exécution alors qu’il est un de ceux dont j’ai demandé, avec d’autres écrivains de la Résistance, la grâce quand il fut condamné à mort. Il a été gracié, mais il ne me fait pas grâce. Envie à nouveau de quitter ce pays. Mais pour où?”
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1 comentário:

hfm disse...

Gostei tanto de ler!