Albert Camus
Sublinhados de Leitura das Obras Completas – Introdução (1)
« Plus de soixante ans après sa publication, L´Étranger n’a rien perdu de sa singularité, ni de son caractère novateur et énigmatique. Ce texte dont le vocabulaire et la syntaxe sont si clairs résiste à toute interprétation simplificatrice, comme Meursault lui-même échappe à toute définition réductrice.
L’Étranger, publié en 1942, n’est pas le premier roman fondé sur la représentation de l’absurdité de la vie ; il suffit de rappeler ceux de Malraux, Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), romans d’aventures, mais aussi romans de l’absurde : « la conduite de l’aventurier voudrait être une réaction à l’absurdité du monde », note Pierre Brunel ; les termes d’ « absurde » et d’ « absurdité » reviennent souvent dans la bouche de Garine, et du narrateur de son histoire, ou dans les propos de Claude Vannec ou de Perken, et leur commentaire ; Camus, qui admirait Malraux, connaissait évidemment cet livres, et il est possible que la manière dont est évoqué le procès de Garine ait influencé la façon dont Meursault relate le sien. »
(1) In “Oeuvres complètes” – I (1931-1944) Gallimard, Introduction par Jacqueline Lévi-Valensi.
Sublinhados de Leitura das Obras Completas – Introdução (1)
« Plus de soixante ans après sa publication, L´Étranger n’a rien perdu de sa singularité, ni de son caractère novateur et énigmatique. Ce texte dont le vocabulaire et la syntaxe sont si clairs résiste à toute interprétation simplificatrice, comme Meursault lui-même échappe à toute définition réductrice.
L’Étranger, publié en 1942, n’est pas le premier roman fondé sur la représentation de l’absurdité de la vie ; il suffit de rappeler ceux de Malraux, Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), romans d’aventures, mais aussi romans de l’absurde : « la conduite de l’aventurier voudrait être une réaction à l’absurdité du monde », note Pierre Brunel ; les termes d’ « absurde » et d’ « absurdité » reviennent souvent dans la bouche de Garine, et du narrateur de son histoire, ou dans les propos de Claude Vannec ou de Perken, et leur commentaire ; Camus, qui admirait Malraux, connaissait évidemment cet livres, et il est possible que la manière dont est évoqué le procès de Garine ait influencé la façon dont Meursault relate le sien. »
(1) In “Oeuvres complètes” – I (1931-1944) Gallimard, Introduction par Jacqueline Lévi-Valensi.
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